Si votre ramage...

le premier qui me donne la suite a gagné... !

Combien pourrions nous adapter cette fable à la mode "cervus elaphus" lorsque, blotti au coin d'une trochée de charme, on attend que le bruyant seigneur des lieux apparaisse dans une éclaircie.
Je rebondis donc sur le dernier commentaire de mon cousin (cf. l'année des cerfs) pour lancer une petite série sur le thème "qu'es-ce qu'un beau ou un vilain cerf, qu'es-ce qu'un sujet d'avenir, doit on protéger l'un, éliminer l'autre, l'éthique du photographe rejoint elle celle du chasseur...?"

Comments

[yves]

Il me semble qu'il n'y a pas tant de vilains cerfs qu'on veut bien le dire mais plutot beaucoup de jeunes cerfs qui s'ils parvenaient à atteindre l'age de 10 ans surprendraient plus d'un chasseur (ou photographe) par leur morphologie et la qualité de leur trophée; des différences sont toutefois notables d'un individu à l'autre et le côté génétique ainsi que le biotope sont des facteurs déterminants pour la beauté finale mais comme le dit Georges, le cerf lui, se fiche royalement de ses empaumures et n'obéit qu'à son instinct.

[promenoécolo]

écourte tous bavardages et apporte la sagesse à tous vos détracteurs, vous resterez sans nul doutes, le phénix des hôtes de nos bois......

[georges]

Doit-on protéger l'un et éliminer l'autre, pour augmenter le nombre de beaux sujets dans une population ?

Je pense que pour le plaisir (et il est grand ce plaisir...) de pouvoir ensuite observer, photographier ou tirer de beaux cerfs; c'est une bonne chose.

Mais je pense aussi que ça n'a en fait d'importance que pour les bipèdes que nous sommes et que le Cerf lui s'en fiche ... royalement.