Un peu de culture - protégée
La diminution de la facture "dégâts de gibier" passe bien entendu par l'agrainage, pratique très controversée mais efficace malgré tout en périodes critiques, et le clôturage..... Ah, fameuses clôtures, que l'on pose avec d'autant plus de motivation lorsque ce n'est pas..... chez soi !
Clôtures qui ont pour effet, lorsqu'elles sont entretenues, d'interdire, et c'est le but, l'accès aux récoltes, mais également d'influencer les déplacements des animaux.
Le cerf aime le colza, on le lui interdit, il va le chercher ailleurs.
Enfin le phénomène sanglier a certainement joué son rôle dans la désertification de la zone. Les cervidés n'aiment pas être dérangés, les biches, surtout au moment de la mise bas, recherchent le calme et la sécurité.
En fin d'hiver dernier, les comptages furent sans appel. Cette fois nos éminents spécialistes ne purent dire que les animaux étaient cachés à s'empiffrer en forêt car il n'y avait rien à manger. Les chasseurs heureusement avaient tenté de limiter les frais en faisant une croix sur des bracelets payés une fortune. Un peu tard direz vous.
Cette année ces mêmes chasseurs ont divisé les plans de tir par 2 pour les cerfs et par 3 pour les biches. Cela suffira t'il ?