la Chevrette de Georges

cette chevrette semblait mal en point, de plus elle poussait des petits cris plaintifs."

Une photo ainsi qu'une légende bien significatives de la détresse des Chevreuils de nos contrées... cette chevrette va mourir, victime de stongylose ou autre affection dues aux sécheresse répétées et le manque d’eau courante. La maladie est en général caractérisée par des diarrhées, ce n’est pas encore le cas sur cet animal mais il est incontestable qu’elle souffre. Malgré que ce soit interdit, les chasseurs tentent d’enrayer l’épidémie par l’apport de traitements très difficiles à administrer à des animaux sauvages.

Comments

[promenoécolo]

et je le salue et le remercie de ses commentaires si éclairés.

[promenoécolo]

mais est-ce que cela suffira à repeupler certains massifs que le chevreuil à pratiquement voir totalement "quitter" soit justement par faute de la maladie ou d'un prélèvement trop abusif (tir d'été, période de chasse)? Et devrez-vous en arriver à réimplanter comme dans certains endroits 1 voir 2 ou 3 couples et en interdire la chasse pendant plusieurs années ? Moi qui me balade en forêt depuis plusieurs années, je trouve désolant de ne plus entendre ou très rarement cet "aboyement" bien distinct de ce prince des bois. actuellement combien y-a-t'il de chevreuils recencés en Côte-d'Or ?

[thierry]

Il signe quelques commentaires inspirés sur le blog sans se présenter...
Alors je le fais pour lui : Yves est administrateur de la Fédération des chasseurs de Côte d'Or et délégué départemental de l'UNUCR.
Et c'est bien sûr lui qui a raison... la nature règle bien les choses, même si notre sensibilité est quelques fois mise à l'épreuve.

[yves]

le traitement d'animaux sauvages, par l'intermédiaire de pierres à sel notamment est dangereux, car on ne peut évidemment pas quantifier le traitement, et que d'autre part la venaison devient inconsommable.
je pense qu'il vaut mieux laisser faire la nature et restreindre ses prélévements ou les cibler correctement