Sales bêtes... et pourtant !
Et pourtant je suis sûr que nous tenions la solution, au printemps des chasseurs du GIC ont travaillé sur un projet. Ce projet tient en deux phrases :
- protéger les cultures périphériques du massif
- permettre au gibier de se nourrir et de se déplacer.
Protéger c'est poser des km de clôtures et les entretenir ; pour les blés en juin puis pour les colzas en hiver. On sait le faire, on l'a fait cet été et ça à marché. Le contrat était de retirer les clôtures derrière les moissonneuses puis se réunir de nouveau et étudier la phase hiver.
Laisser naviguer les animaux et leur apporter de quoi survivre... c'est là le hic ! Cela nécessite des cultures spécifiques "à gibier" ou de laisser certaines parcelles sans protection.
Certes l'hiver dernier nous n'avons pas protégé, la note est particulièrement salée et source des conflits que l'on connait. Mais cette année les clôtures ont été efficaces sur les dégâts sanglier et nous pourrions nous permettre d'indemniser des dégâts cervidés dans un consensus équitable pour les agriculteurs et la fédé. Car il ne faut pas oublier que nous payons très cher ce privilège de chasser en zone 9.
Une seule chose manque, la volonté de parvenir à un accord. De part et d'autre des gens sont prêts à coopérer à un projet salutaire mais il semble que ceux qui décident s'en foutent.
Samedi, des paysans ont commencé à planter des rangées de piquet en bois le long de leurs parcelles.
L'avenir saura je l'espère se souvenir des responsabilités de chacun dans ce fiasco.