A la houe..!
C'est le cri du traqueur lorsque les chiens lèvent les sanglier.
Ou plutôt c'était...! On ne le crie plus avec autant d'enthousiasme aujourd'hui tant l'animal s'est multiplié.
Ce cri, ce sont les agriculteurs qui l'ont repris à l'encontre du monde de la chasse, et on ne peut que les comprendre. Les dégâts sont importants et l'indemnisation de moins en moins conséquente vu le cours des denrées.
Pour tenter de désamorcer une inéluctable gestion technocratique de la faune du massif, le GIC a créé un groupe de travail qui va proposer des solutions en matière de clôtures et de cultures à gibier. La première réunion avec les agriculteurs a démontré qu'on peut s'entendre entre gens de bonne compagnie (de sangliers penseront les amateurs de calembours faciles).
D'autres réunions sont programmées et s'en suivra une proposition collégiale qui, nous le souhaitons, recevra l'approbation de la Fédé et des services de l'état.